Une de mes amies vient de publier son nouveau roman.
Je ne fais pas l'apologie de son ouvrage par esprit de soutien inconditionnel,
bien qu'elle ait besoin de vivre : édition à compte d'auteur, mise en page et
couverture de son cru, gestion de l’édition, etc. C'est un gros boulot, nous le
savons tous.
Non, ce qui me motive à faire connaitre Zorica
Sentic, c'est son cœur large comme le Pacifique, son écriture concise et
incisive. Son bouquin est frais, régénérant et aborde cette incompréhension de l'âme
féminine par la gent masculine. Tous les silences, non-dits et autres
hésitations sont une invitation à en savoir un peu plus. Et en même temps, elle
creuse ce que certains appellent les affres de l’écrivain, les doutes de tous
les créateurs. On a peur de se perdre mais pourtant, c’est autant poésie que
rêve mêlés. Ode à la nostalgie.
Jean-Louis Latsague